29 mars 2015

De l'interdisciplinarité à l'EPIdisciplinarité

Projet interdisciplinaire : « Narcisse et narcissisme dans le Japon médiéval »

Quand on essaie de se renseigner sur ce que pourrait donner un enseignement interdisciplinaire dans le cadre des futurs EPI, on trouve de drôles de choses.
Il y a d'abord les exemples officiels de mise en œuvre des EPI, tous plus cocasses les uns que les autres.
Pour ma part, j'ai été frappé par la proposition de M. Zakhartchouck dans un article de son blog, où il relativise la prétention de certains professeurs de langues anciennes à innover dans le domaine de l'interdisciplinarité.


Réforme du collège : Des projets EPIques


A voir sur le blog de Loys Bonod, l'article d'A.-C. : "La route des épis" (29/03/15)




Regards croisés : Des exemples d'enseignements pratiques interdisciplinaires vus par le service com' de l'Éduc Nat et par des profs de collège (olive-in-oil, Provence), plus quelques interventions diverses.

sources : 
http://www.education.gouv.fr/cid86831/college-mieux-apprendre-pour-mieux-reussir.html
http://www.neoprofs.org/t87822p1020-des-precisions-sur-la-reforme-du-college-nouvelles-fiches-de-travail-p-35


olive-in-oil : 
Même si vous n'êtes pas très intéressés par les arts plastiques, je vous saurai gré de bien vouloir apporter votre point de vue sur ma compréhension d'un des exemples proposés dans le document de présentation de la réforme du collège 2016.
Je précise que je fais de mon mieux pour ne pas être cynique !

Voici l'exemple en question :





- Mais qui est ce "professeur d'enseignement moral et civique" ? Un malheureux collègue d'HG qui n'a pas eu le choix ? N'importe quel autre collègue ? Parce que comme l'hida, ce nouvel enseignement obligatoire est l'affaire de tous, même de ceux qui n'ont rien à y voir ?

- Super ! Je vais avoir des groupes de 6 élèves alors !! C'est royal !! Ah ben zut, y'en a que deux qui "sont doués pour le dessin" (je rappelle que je suis professeure d'arts plastiques et que la réforme consistant à donner un enseignement basé sur l'expression artistique plutôt que sur la pratique techniciste date de 1976).

- Les autres font donc un débat et ils sont eux, bien sûr doués pour prendre la parole (les 4 autres élèves restants je suppose).

- "Les caricatures sont à réaliser dans le cadre du cours d'arts plastiques" ! Et pas dans le cadre du projet ? Donc quand les élèves sont de nouveau en classe entière ? Donc que fais-je des 25 autres élèves revenus eux-aussi au sein de la classe ? Ils font ce qu'ils ont à faire dans d'autres projets j'imagine... et donc je ne fais plus de cours d'arts plastiques mais de la garderie, du remplissage, du decorum, de l'animation de projet ?

- Un troisième larron rentre en scène : "un caricaturiste trouvé dans l'annuaire des réservistes citoyens" !! Qu'est-ce ?? Ils vont les trouver où les gens qui vont donner gratuitement de leur temps pour supporter ce que l'on a du mal à supporter en étant payés ? Et puis, c'est évident, toutes les localités seront logées à la même enseigne, avec des annuaires super fournis de gens passionnants, passionnés, compétents et tout et tout... Et qui recrute ces braves personnes ? Sur quels critères ? Le seul volontariat ? Euh ? Ils n'ont que ça à foutre les gens dans les autres métiers ?

- Nous sommes donc trois adultes pour encadrer 6 gamins ! Royal ai-je dis ? C'est carrément Dubaï !! Et que font les 25 autres gamins de la classe ? Ah oui : des projets eux aussi ! Encadrés donc par 3 adultes aussi... Cela commence à faire du monde !! Les 4000 postes sont prévus par département c'est ça ??

- "Les enseignants les ont évalués sur le projet complet" : parce qu'on va, bien sûr, évaluer Agnès et Zinedine qui ont fait une caricature, de la même manière que Eloïse et Lorraine qui ont animé le débat ou que Léo et Mattéo qui ont rédigé l'article (je suppose que c'est eux car ils n'ont rien foutu depuis le début ces deux là !) 


Nan nan, je n'ai pas une vision noire et je fais justement appel à vos lumières pour m'expliquer que je me fais du souci pour rien. 

Merci par avance pour vos réponses !!



Provence : 
Les débats en caricatures
Agnès, Éloïse, Léo, Lorraine, Zinedine et Matteo sont élèves en classe de 5e. On a imposé à leur professeur d’arts plastiques et à un autre, qui n'a pas gueulé assez fort, de réaliser un travail autour de la liberté de la presse et, plus particulièrement du dessin de presse.
En enseignement moral et civique, il est demandé à chaque élève d’être en capacité d’argumenter et de confronter ses jugements à ceux d’autrui dans une discussion. Les six élèves doivent se regrouper pour organiser un débat autour de caricatures qu’ils doivent préparer dans le cadre du cours d’arts plastiques.
Leur enseignant a essayé de faire venir pendant une heure de cours un caricaturiste du journal local, qu’il a trouvé dans l’annuaire des réservistes citoyens, mais celui-ci n'a pas accepté d’être le grand témoin bénévole de ce débat en classe. Alors le projet devient un peu compliqué à mener.
Agnès et Zinedine sont doués pour le dessin, ils ont donc réalisé chacun, en ronchonnant, une caricature sur un même sujet dont les élèves du collège n'ont strictement rien à faire : la proposition des élus du conseil de la vie collégienne d'organiser des Olympiades pour tous les élèves dont la finale aurait lieu un samedi après-midi. Sur ordre de leurs professeurs, Agnès a défendu la proposition alors que Louis a proposé une caricature dans laquelle il critique le fait que cela se fasse en plus des heures de cours. Tous savent bien que ce projet est totalement bidon et n'est qu'un prétexte peu intéressant à l'exercice.
Éloïse et Lorraine, qui n'ont pas progressé en dessin pendant ce temps, ont fait semblant de préparer et d'animer le débat dans la classe, mais, assez rapidement, ça a été le bazar, alors leur professeur s'est fâché. Chacun a pu exprimer son point de vue, un peu limité, il est vrai, et dans un français encore trop approximatif. Le projet de l'année prochaine sera "Former son esprit en découvrant la grammaire française". Léo et Matteo ont pris des notes pendant le débat et préparé un article pour le journal du collège. Malheureusement, ils ne sont ni bons en dessin, ni bon en rédaction.
Les enseignants les ont évalués sur ce projet complet : les caricatures, l’organisation du débat et l’article de presse. En vrai, ils n'ont pas su comment noter, alors ils ont mis de bonnes notes à tout le monde.


 Re: Des précisions sur la réforme du collège : nouvelles fiches de travail p. 35

Message par Provence Aujourd'hui à 4:54 am
Mais oui, mais oui... a écrit:C’est quoi un urbaniste ?
Les professeurs d’anglais, de géographie et de mathématiques ont décidé de faire découvrir un métier aux élèves, celui d’urbaniste. Pour cela, chacun a prévu d’associer la découverte de cette profession à une partie de leur cours. Après avoir fait intervenir un professionnel de l’urbanisme qui a présenté aux élèves son métier, la mise en pratique a pu commencer.
Le professeur de géographie lie le projet au chapitre sur la ville et sur les paysages et territoires pour que les élèves puissent mieux comprendre les problématiques posées dans ces chapitres à travers le regard d’un professionnel.
Le professeur de mathématiques a choisi de s’appuyer sur l’urbanisme pour aborder le chapitre "Aires et périmètres. "
Le professeur d’anglais quant à lui veut demander aux élèves de produire un exposé simple à l’oral sur ce sujet en expliquant brièvement ce qu’est le métier d’urbaniste et en prenant un cas très concret d’un quartier dans une ville anglophone.
Marie et Mélanie vont donc préparer un exposé et pour répondre à l’énoncé, ont dessiné sur une grande affiche le plan d’un quartier de Seattle. Elles ont tout d’abord expliqué comment l’urbaniste travaillait pour définir les contours d’un nouveau quartier. Puis, à partir du plan qu’elles ont remis à tous les élèves, elles ont comparé l’utilisation des différentes surfaces : la surface du parc, la surface des habitations, la surface du nouveau centre commercial.
Tout cela, en anglais !
Elles ont ainsi découvert un nouveau métier tout en mettant en œuvre leurs compétences : les concepts simples sur la ville, le calcul des aires et l’anglais.

C’est quoi un urbaniste ?
Les professeurs d’anglais, de géographie et de mathématiques, à force de se gratter la tête pour trouver une idée, ont décidé d'utiliser une proposition lue sur un site officiel: faire découvrir un métier aux élèves, celui d’urbaniste (après avoir hésité longuement avec taxidermiste). Pour cela, chacun s'est demandé comment associer la découverte de cette profession à une partie de leur cours, de telle sorte qu'on ne prenne pas trop de retard dans le programme. Après avoir tenté en vain de faire intervenir un professionnel de l’urbanisme, la mise en pratique a dû commencer.
Le professeur de géographie prétend lier le projet au chapitre sur la ville et sur les paysages et territoires. Les élèves auraient dû mieux comprendre les problématiques posées dans ces chapitres à travers le regard d’un professionnel, mais ce n'est évidemment pas le cas, comme personne n'a accepté de se déplacer gratuitement. De toute façon, la dernière fois qu'un professionnel est venu au collège, on a bien vu qu'il n'avait pas l'habitude et s'exprimer devant des enfants et son discours n'était pas vraiment adapté. Du coup, Thomas, Elise et Jonathan étaient un peu perdus. 
Le professeur de mathématiques fait semblant de s’appuyer sur l’urbanisme pour aborder le chapitre "Aires et périmètres. "
Le professeur d’anglais, quant à lui, veut demander aux élèves de produire un exposé simple à l’oral sur ce sujet en expliquant brièvement ce qu’est le métier d’urbaniste et en prenant un cas très concret d’un quartier dans une ville anglophone. Il est bien embêté car cela va prendre beaucoup de temps de faire passer 14 binômes à l'oral.
Marie et Mélanie vont donc préparer un exposé et pour répondre à l’énoncé, ont copié-collé sur une grande affiche le plan d’un quartier de Seattle piqué sur Internet. Elles ont tout d’abord expliqué en une phrase mal articulée comment l’urbaniste travaillait pour définir les contours d’un nouveau quartier. Puis, à partir du plan qu’elles ont remis à tous les élèves, elles ont comparé l’utilisation des différentes surfaces : la surface du parc, la surface des habitations, la surface du nouveau centre commercial.
Tout cela, en anglais, grâce à google trad. C'est peut-être pour cela que le professeur n'était pas très content.
Elles ont ainsi découvert un nouveau métier tout en mettant en œuvre leurs compétences : copier-coller des images, traduire n'importe quoi n'importe comment grâce à des logiciels en ligne.

 doctor who : 

Vous avez remarqué que la plupart des travaux donnés en exemple sont surtout de gros exposés donnant lieu à une communication, sous la forme d'affiches, de journaux, de vidéos, etc.
La "pratique" des EPI se résume à une pratique "d'affichage"


igniatus : 
Je me faisais la même réflexion hier soir en lisant les pastiches de Provence : je ne vois pas comment le ministère ose annoncer qu'on fera le programme aussi pendant les EPI s'ils ressemblent à ce genre de sous-TPE défraîchis.
Ceci dit, en l'écrivant, je m'aperçois que c'est exactement le type de pratiques des TPE : et les élèves ont deux heures par semaine sur plus de 6 mois pour ne rien apprendre pondre un truc superficiel et pédagogiquement nul.

C'est vraiment du grand n'importe quoi.


Laotzi : 
L’Éducation nationale est vraiment un monde où l'on ne tire aucun bilan de rien. Les TPE sont un échec grotesque dans 90 % des cas (hormis pour les bons élèves en général, ceux qui ont déjà des connaissances et une méthode de travail). Ce n'est pas grave, on maintient réforme après réforme et on met en place des machins transdisciplinaires au collège également.
L'ECJS est un fiasco, sur les principes et sur l'application ! Pas grave, on met en place un machin avec un nom honteux, sur le principe de l'ECJS (débats argumentés, exposés, pas d'évaluation), et on l'étend au collège et à toutes les filières du lycée.
La réforme du lycée a profondément déstabilisé les établissements et les disciplines (comme l'HG par exemple dont les programmes en subissent toujours les effets dévastateurs). On s'en inspire pour le collège ! 




Re: Des précisions sur la réforme du collège :



 



 nouvelles fiches de travail p. 35


Message par Provence Aujourd'hui à 4:30 am
La théorie a écrit:Un magazine consacré à la machine à vapeur
Nadia, Carole et Jérôme sont en classe de 4e. Ce trimestre, le jeudi après-midi de 14 h à 16 h, avec leurs professeurs de mathématiques, de physique-chimie et d’histoire, ils mènent un projet sur la machine à vapeur : créer un magazine consacré à cette invention.
Du cours d’histoire, ils utilisent leurs connaissances sur la révolution industrielle au xixe siècle.
Du cours de physique, le chapitre sur la pression d’un gaz.
Leur professeur de mathématiques leur a demandé de prouver qu’il s’agissait réellement d’une révolution en calculant, à partir de la vitesse d’un cheval et la vitesse des premiers trains, le temps gagné pour rejoindre les villes de Lyon, Marseille, Orléans et Nantes depuis Paris.
Nadia, Carole et Jérôme rédigent actuellement leur magazine et seront évalués dans quelques semaines sur ce projet qu’ils présenteront à toute leur classe.

Mise en pratique a écrit:Un magazine consacré à la machine à vapeur
Nadia, Carole et Jérôme sont en classe de 4e. Ce trimestre, le jeudi après-midi de 14 h à 16 h, avec leurs professeurs de mathématiques, de physique-chimie et d’histoire, qui ne savent pas vraiment comment organiser leurs cours à trois, ils mènent un projet sur la machine à vapeur: créer un magazine consacré à cette invention. Malheureusement, ils se heurtent à la mauvaise volonté des élèves qui renâclent, lassés d’imaginer des magazines dans tous les EPI.
Du cours d’histoire, ils utilisent leurs connaissances sur la révolution industrielle au xixe siècle, ce qui pose quelques problèmes, la moitié de la classe ayant passé la soirée sur Facebook au lieu de réviser.
Du cours de physique, le chapitre sur la pression d’un gaz. Léo, qui a proposé à Julie de calculer la pression de ses gaz à lui, se fait punir par le professeur.
Leur professeur de mathématiques leur a demandé de prouver qu’il s’agissait réellement d’une révolution en calculant, à partir de la vitesse d’un cheval et la vitesse des premiers trains, le temps gagné pour rejoindre les villes de Lyon, Marseille, Orléans et Nantes depuis Paris. Nathan, qui rêve de devenir ingénieur, essaie de trouver la solution, mais il est perdu dans ses calculs. Théo et Victor prétendent qu'ils n'y arrivent pas et font les imbéciles pendant que le professeur essaie d'aider un autre groupe pas plus motivé.
Nadia, Carole et Jérôme rédigent actuellement leur magazine, pendant que leurs camarades se tournent les pouces, et seront évalués dans quelques semaines sur ce projet qui fera bâiller d'ennui toute leur classe.


 Re: Des précisions sur la réforme du collège : nouvelles fiches de travail p. 35

Message par Provence Aujourd'hui à 4:39 am
Dans les rêves de ceux qui voient les élèves de loin... a écrit:Des éoliennes en maquette
Lucas et Nora sont élèves en classe de 3e et vont s’intéresser aux éoliennes avec leurs enseignants de physique, de SVT et de technologie.
Pour leur projet, Lucas et Nora doivent créer une maquette et faire un reportage vidéo sur le blog du collège.
Du cours de physique, Lucas et Nora utilisent ce qu’ils ont appris sur l’alternateur et les possibilités de production de l’électricité pour expliquer comment une éolienne produit de l’électricité. Avec quelques recherches personnelles, ils parviennent à aller plus loin et expliquer pourquoi certaines éoliennes sont plus performantes que d’autres.
Du cours de SVT, le chapitre sur les énergies fossiles et énergies renouvelables qu’ils ont étudié il y a quelques semaines.
Leur enseignant de technologie les accompagne dans la création d'une petite maquette représentant une éolienne. Ils ont déjà eu l’occasion en 5e et 4e d’être initiés aux démarches de conception et de modélisation numérique ; ils ont vu comment cela pouvait fonctionner sur un pont. À l'aide d'une maquette numérique, ils mettent en application leurs connaissances pour produire un modèle simple qui associe une hélice, un aimant et une bobine de cuivre qu’ils font tourner grâce à un sèche-cheveux afin d’alimenter une LED.
Lucas et Nora ont été évalués sur cette vidéo dans laquelle ils sont parvenus à expliquer de manière simple comment fonctionnaient les éoliennes et pourquoi elles pouvaient représenter une source d’énergie d’avenir.

Des éoliennes en maquette
Lucas et Nora sont élèves en classe de 3e et vont travailler sur les éoliennes avec leurs enseignants de physique, de SVT et de technologie, sans oublier l'ensemble de la classe, soit 29 élèves.
Pour leur projet, Lucas et Nora doivent créer une maquette et faire un reportage vidéo sur le blog du collège.
Du cours de physique, Lucas et Nora essaient d'utiliser ce qu’ils auraient dû apprendre sur l’alternateur et les possibilités de production de l’électricité pour expliquer comment une éolienne produit de l’électricité. Malheureusement, avec la réforme de 2016, ils ont eu droit à moins d'heures de cours, alors ils galèrent un peu. Avec quelques pillages sur Wikipédia, ils prétendent être allés plus loin pour expliquer pourquoi certaines éoliennes sont plus performantes que d’autres.
Du cours de SVT, le chapitre sur les énergies fossiles et énergies renouvelables qu’ils ont étudié il y a quelques semaines. Mais ils ne voient pas le rapport avec la maquette en bâtonnets d’esquimau qu'ils doivent confectionner.
Leur enseignant de technologie les accompagne dans la création d'une petite maquette représentant une éolienne. Ils ont déjà eu l’occasion en 5e et 4e d’être initiés aux démarches de conception et de modélisation numérique ; ils ont vu comment cela pouvait fonctionner sur un pont. Mais ils ont déjà tout oublié. À l'aide d'une maquette numérique, ils doivent mettre en application leurs connaissances pour produire un modèle simple qui associe une hélice, un aimant et une bobine de cuivre qu’ils feraient tourner grâce à un sèche-cheveux afin d’alimenter une LED. Le professeur finit par s'énerver parce que personne n'écoute et est obligé de montrer une nouvelle fois comment faire. Puis il punit Jimmy qui essaie de soulever la jupe de Nora avec le sèche-cheveux.
Lucas et Nora ont été évalués sur cette vidéo dans laquelle ils auraient dû expliquer de manière simple comment fonctionnaient les éoliennes et pourquoi elles pouvaient représenter une source d’énergie d’avenir. Les professeurs, dépités par le résultat, renoncent à mettre la vidéo en ligne.

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